« Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la mer », Théo Giacometti, du 25 mars au 21 mai 2023
« Certains disent que la mer reprend simplement sa place et que tous les efforts de l’homme seront vains. Face au réchauffement inexorable, quels espoirs, quels projets et quelles solutions s’offrent aux Camarguais ? L’eau reviendra-t-elle inéluctablement de là d’où elle vient ? Doit-on lutter ou accompagner, s’adapter ou fuir ? »
La Camargue est un territoire menacé par la montée des eaux, l’afflux touristique et les changements climatiques. Le projet photographique de Théo Giacometti nous interpellera sur les enjeux écologiques, humains et économiques à l’œuvre à travers une série de paysages, de portraits d’habitants mais également de témoignages et d’initiatives citoyennes luttant contre la dégradation naturelle et l’impact de l’activité humaine dans leur région.
C’est dans le cadre du programme « Mondes Nouveaux » porté par le Ministère de la Culture en soutien à la conception et à la réalisation de projets artistiques pour les jeunes créateurs, que ce projet a pu être mené conjointement par le Centre des Monuments Nationaux et le Conservatoire du littoral.
Photoreporter indépendant, membre du studio Hans Lucas depuis 2018, Théo Giacometti vit et travaille à Marseille. Il réalise des reportages, pour la presse ou des ONG, principalement autour des questions sociales et environnementales.
Le projet « Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la mer » est exposé sur les remparts d’Aigues-Mortes, et aux Marais du Vigueirat jusqu’au 21 mai 2023.
Infos pratiques :
Ouvert tous les jours de 9h à 17h, accessible depuis les sentiers de l’Etourneau.